(Roméo & Juliette - Prokofiev - Cliquez ci-dessus -
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Des propos à n’en pas douter, qui ont une fraîcheur. On les croirait sortis d’un billet d’humeur émanant d’un quotidien récent ou d’un livre pamphlétaire, pour l’heure en bonne place dans les rayons des librairies… « Indignez-vous ! » nous dit en quelque sorte cet auteur. Cela vous rappelle quelqu’un, n’est-ce pas ?
Et pourtant, le plus âgé de nos pamphlétaires vient d’être battu, car celui-ci est beaucoup beaucoup plus vieux. De 2500 ans !
Il s’agit de Platon et ce passage est extrait de La République (VIII, 562b-563e).
Platon était-il un sociologue génial ou le témoin d'événements similaires aux nôtres ?
Les deux, peut-être, mon capitaine...
Dans le Nord de l'EUROPE...
Mythique… un mot qui se prononce facilement, face à la splendeur des paysages scandinaves. Une rencontre entre l’eau et la pierre, la pierre et le ciel, avec une végétation qui s’invite et une douceur de ton dans les panachés de verts.
Qui plus est, des visages, parfois, qui s’imaginent dans la roche.
Que ce soient les forêts, les fjords, les cascades, les pics montagneux constellés de névés… il semblerait, à chaque fois, que la nature cherche à nous divulguer quelques-uns de ses secrets. Que la Scandinavie soit une terre de légendes, cela n’a finalement rien d’étonnant.
Ainsi, cascades, montagnes et arbres (parfois), représentent-ils des divinités auxquelles sont liées de très nombreuses légendes. A croire, que ce sont les hommes, à présent, qui s’en mêlent…
Dans les pays Scandinaves (qui n’ont pas été christianisés avant l’an 1000, rappelons-le), les religions antiques, qu’elles soient Gréco-romaines ou Nordiques, continuent d’appartenir au temps présent. Elles ont une reconnaissance officielle, au même titre que les religions monothéistes, avec aussi des lieux de cultes, fêtes et célébrations qui se pratiquent encore à notre époque.
N’allez pas dire à un Norvégien, que les mythes antiques sont destinés à des peuples naïfs et ignorants, il risquerait de le prendre très mal.
Dans les villes, le style néoclassique se trouve régulièrement. Colonnes doriques et cariatides, là-bas, participent à des modèles de constructions modernes et ne correspondent nullement aux vestiges d’un passé endormi.
Dans les musées, les statues des dieux antiques côtoient les œuvres les plus récentes.
Dans les rues, les sculptures sont essentiellement contemporaines, mais très souvent avec des mises en scène de personnages servant à relater des mythes populaires.
Quand on s’enfonce dans les profondeurs énigmatiques de la nature, alors, aux détours des chemins, ce sont les personnages de la mythologie nordique, qui apparaissent. Les trolls, notamment. Et parfois, avec eux, des représentations animales…
Mais que ce soit en ville, ou dans la nature, les Scandinaves ne manquent pas d’humour quand il s’agit de marier modernité et légendes anciennes.
Sur « la route des Trolls » en Norvège, d’authentiques panneaux routiers qui avertissent du «danger» de ces petits personnages
Dans ces pays où les populations sont pacifiques et tolérantes et où il règne encore une certaine douceur de vivre, nul doute que mythes et légendes jouent leur rôle, participant à leur manière, à l’harmonie d’existences qui ont su garder leur équilibre.
Placer curseur sur photos pour plus de détails
Une mère appelle ses trois enfants : Luc, 12 ans ; Sophie, 10 ans et Paul, 7 ans.
– Mes chéris, à partir d’aujourd’hui, ceux qui m’écoutent bien auront le droit à des bons points et des images. Le premier qui obtient 10 images, aura le droit ensuite à un joli cadeau.
Mais avant ça, il faut bien écouter. Alors, je vais d’abord vous demander de ranger votre chambre. Celui qui passe le plus de temps à ranger sa chambre, aura le droit à 1 bon point.
Une heure plus tard, Luc en a assez de ranger sa chambre. « Ça le gonfle ». Il abandonne. Après 3 heures à ranger, Paul, qui est encore petit, a surtout envie de jouer. Il abandonne à son tour. Sophie, qui a tenu 3 h. 15 mn, reçoit 1 bon point.
– Mes chéris. Maintenant, il faut penser à mettre le couvert. Cette fois, celui qui mettra le plus de choses sur la table, aura le droit à 3 bons points.
– Fastoche ! s’exclame Luc qui, aussitôt, fonce dans la cuisine en bousculant son frère et sa sœur.
Il attrape vite fait une pile d’assiettes et un plateau de verres. Sur le trajet du retour : patatras… Des assiettes tombent de la pile, des verres se renversent, mais malgré la casse, Luc reste imperturbable. Tandis que son frère rapporte le tiroir des couverts et sa sœur, le contenu d’un sac à provisions (qu’elle verse sur la table), lui retourne déjà dans la cuisine. Il revient avec plein de casseroles, attrape des vases, vide le contenu du frigidaire. Une heure plus tard, un tel amoncellement d’objets divers recouvre la table, qu’il devient impossible d’y ajouter autre chose.
– Tiens Luc, voici tes trois points. Mais tu aurais quand même pu penser à mettre la nappe.
Cependant, la mère a déjà une autre idée de récompense pour ses enfants.
– Mes chéris, on va voir lequel d’entre vous peut devenir un grand champion. Voici un ballon. Ce que vous devez faire, c’est, avec le pied et, depuis le jardin, réussir à viser l’abri-bus qui se trouve de l’autre côté de la rue. Celui qui réussit à mettre le ballon dans l’abri-bus aura le droit à 1 image.
– Une image ! s’exclame Luc. Pour ça, je veux bien essayer.
– Moi aussi, déclare à son tour le petit Paul.
– Moi, ça ne m’intéresse pas, bougonne Sophie. Je n’aime pas jouer au ballon. C’est des jeux de garçons !
– Eh bien, dans ce cas, va jouer avec tes poupées dans ta chambre, ordonne la mère. Et laisse tes frères devenir des champions s’ils en ont envie.
Luc, après s’être bien exercé, réussit à mettre trois fois le ballon dans l’abri-bus. Il reçoit 3 images. Paul, lui, n’y arrive pas. Il est encore trop petit.
– J’en ai assez, se met à pleurer Paul. Je n’arrive jamais à avoir des bons points. C’est toujours trop dur pour moi !
La mère a pitié de son plus jeune fils. Elle lui fait cadeau d’1 point.
– C’est pas juste ! gémit Sophie. Il a la même chose que moi, alors que moi je l’ai mérité !
– On en a assez de t’entendre geindre, râle cette fois la mère.
Mais elle a déjà une autre idée de récompense pour ses enfants.
– Mes chéris, chacun a le droit à sa chance. Voici une corbeille avec des petits papiers. Celui qui me redonne 1 bon point a le droit de piocher un papier dans la corbeille. Et celui qui tombe sur le chiffre 9, gagnera d’un seul coup 3 images.
Pour 3 images, les enfants veulent tous participer, même si, pour Sophie et Paul il s’agit de s’alléger de leur seul et unique bon point.
– Désolée, les enfants… tout le monde a perdu. Mais ce n’est pas grave. Le gros lot sera pour une prochaine fois. Toi, Paul, je te redonnerai un bon point et toi, Sophie, je suis sûre que tu peux en gagner un autre en rangeant ta chambre…
Vous avez compris ? Cette belle famille est ce qu’on appelle aujourd’hui, l’économie française. Avec ses règles absolues (travailler plus, faire marcher la concurrence…), ses droits sociaux et ses loisirs (jeux sportifs et jeux d’argent).
Au final, un système qui n’encourage nullement les qualités humaines et ce que l’homme a de mieux à donner, à la société. On ne s’étonnera pas que cela devienne ensuite, la pagaille… Encore que… vous reconnaîtrez qu’une petite histoire peut parfois mieux expliquer qu’un déballage de grandes vérités.
A méditer…
Profitez de l’occasion, elle est rare. Une fois n’est pas coutume, une littéraire, adepte de mythologie en plus, donc un cerveau basse catégorie (surtout que c’est une femme), contre un mathématicien génial, intelligent car scientifique (un homme, très probablement). Qui plus est, la critique se fait cette fois en terrain mathématique et plus particulièrement dans l’univers complexe des probabilités, à savoir un domaine qui demeure peu accessible à la femme en question (elle l’avoue), qui n’a étudié les probabilités que pour son bac en candidate libre (qui est déjà un lointain souvenir). Et cela n’empêche pourtant pas cette effrontée de remettre en cause les calculs très savants de l’homme au pedigree scientifique. Et pour cause : elle y a décelé des erreurs, mais elle ne dira rien pour le moment. A vous de les deviner…
Sur un site Internet, qui se veut défenseur d’une pensée scientifique et rationnelle, l’auteur du passage suivant intitulé : « Les coïncidences font partie de la vie », tente de nous mettre en garde contre ce que nous appelons : « les coïncidences ». Si nous croyons qu’il y a une intervention divine derrière les événements, c’est parce que nous connaissons mal les probabilités. Pour prouver ce qu’il affirme, il va donner un premier exemple. Le problème, c’est que derrière une supposée rigueur scientifique, ça dérape…
Voilà le passage en question :
Les probabilités ne sont pas vraiment populaires lorsqu'on les aborde au lycée. Ce qui est fort dommage car une bonne maîtrise vous donne les moyens d'apprécier et de comprendre pleinement le sens, ou l'absence de sens, de la plupart des événements de tous les jours. Une pauvre compréhension des probabilités et des statistiques, commun dans nos sociétés, fait que les gens sont plus facilement surpris et étonnés de ce qu'ils ne devraient l'être lorsque confrontés aux coïncidences, d'où le facile et rapide saut vers l'explication métaphysique.
Par exemple, quelle est la chance pour que 2 personnes ayant la même date de naissance se retrouvent dans une pièce de 23 personnes ? La plupart des gens vous répondront que cela doit approcher 1 chance sur 30, voire moins. Etonnamment, cette "chance" n'est que de 1 sur 2 (la probabilité est de 50%) et se calcule très simplement : (364x363x362 ...x343)/36522 Le fait que la plupart des gens en soit ignorants, les pousse à conclure rapidement que leur expérience était si peu probable que peut-être une force surnaturelle ou un lien très spécial les a réunis. Dans un groupe plus important, cette probabilité s'élève très rapidement. Elle est de 7/10 pour un groupe de 40 personnes et pour un groupe de 100 personnes, il y a 3 millions de chances contre une que deux personnes aient la même date de naissance.
L’extrait est lu ? A vous maintenant de voir où sont les erreurs. Il y en a 3 que vous pourrez repérer si vous êtes assez attentif à ce qui a été écrit et aussi assez lucide…
Réponse ci-dessous...
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descendez encore
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Erreurs relevées dans le texte ci-dessus
1 – Ce que l’auteur entend par date de naissance (jour +mois + année) est en fait une date d’anniversaire (jour + mois), ce qui ne donne pas du tout les mêmes résultats dans les probabilités !
2 – Quand 2 personnes se rencontrent, elles ne sont que 2 ! A chaque fois qu’une personne en rencontre une autre, il y a 1 possibilité sur 365 qu’elles aient la même date de naissance. Le fait qu’il yait 20, 50 ou 100 autres personnes dans les environs n’y change absolument rien !
3 – Ce calcul des probabilités n’est pas applicable à un contexte réel : on ne voit pas souvent, en un même lieu, 23 personnes rencontrer chacune les 22 autres et échanger avec elles, comme information, leurs dates de naissance. Ce que l’auteur définit comme une méconnaissance des probabilités est en fait une méconnaissance des puissances (qui permettent d’obtenir très vite des nombres très élevés). Seulement le contexte où peuvent être appliquées ces puissances est plus improbable que le résultat de la probabilité ! La démonstration ne sert donc à rien.
Pour avoir une connaissance des probabilités, on peut très bien laisser les chiffres de côté et prendre l’exemple des prénoms. Or, tout lemonde a déjà pu constater qu’il pouvait, par exemple, exister 2 ou 3 Philippe ou Sophie dans une même salle de classe. Cela n’a rien d’une révélation !
Ce « coup de gueule » de ma part, pour montrer que l’ « incontestable » ne l’est pas forcément. Les chiffres et calculs compliqués fascinent, surtout quand on n’y comprend rien, mais cela ne justifie en rien la supériorité des matheux sur les littéraires, (rangés quant à eux, du côté des ignorants). Les matheux sont peut-être de talentueux calculateurs,mais quelles que soient leurs compétences en ce domaine, cela ne leur assure ni le monopole de la précision, ni celui de la lucidité !
A méditer…
(Passez le curseur sur les photos pour voir les légendes)
Il y a ce que raconte le livre et l’histoire du livre lui-même. Nul ne pourrait se l’imaginer, ce roman mythologique a déjà eu un parcours rocambolesque avant sa parution ! … se promenant d’une maison d’édition à l’autre et… semant quelques troubles au passage. Inutile de détailler les affaires puisque, de toute façon, c’est le contenu du récit qui compte. Mais qu’on ne se méprenne pas sur le genre de roman que cela donne : il ne s’agit ni d’un conte de fée, ni d’un Manga : le roman mythologique parle du temps présent, permettant à la fois un récit et une étude critique des comportements de notre époque.
Avant de connaître sa version définitive (en papier), le livre a eu une première version numérique, pendant plusieurs années, sur le site : Alexandrie.online, sous le titre : Secrète Amphictyonie. Près de 200 lecteurs ont lu l’ouvrage et les commentaires de certains d’entre eux, ont nettement facilité une nouvelle version (plus réduite) de l’histoire. Il s’avère aussi que le livre a su trouver ses lecteurs et il serait presque souhaitable, à présent, d’espérer l’inverse, afin que celui qui pourrait se passionner pour le « roman mythologique », ne passe pas à côté d’une si belle occasion…
Le livre paraîtra dans les librairies françaises fin Novembre, début Décembre 2011. Son prix est de 19 €.
Détails sur le livre
Présentation du texte
Gaëlle, qui a perdu son mari et son fils de huit ans dans un naufrage,revient dix ans plus tard dans la petite ville bretonne de sa jeunesse, qui fut aussi le lieu de départ de la tragédie passée. Là, elle retrouve son amie Julie, mais aussi Mano, capitaine de navire au long cours et vieux célibataire endurci, qui autrefois la courtisait et désirait l'épouser. Or,pour une raison mystérieuse, Julie cherche à éloigner Mano de Gaëlle. Cette dernière finit par comprendre qu'on lui cache une vérité importante... De plus, dans toute la région, elle semble bien être la seule à ne pas savoir...
Présentation de l’auteur
A la croisée de ses différents parcours de professeur
de Français Langue Étrangère, d’aventurière et de
passionnée d’histoire de la civilisation gréco-
romaine, Emmanuelle Grün, née à Paris en1966,
nous conduit avec sa plume, vers un genre
romanesque jusque-là inédit. Par la force des brisants,
commence comme un roman ordinaire, mais récit et
personnages évoluent vers une dimension inattendue
qui bouleverse les certitudes et remet les réalités présentes en cause.
Adaptation réactualisée du mythe de Neptune et Amphitrite, ce roman
mythologique nous entraîne aussi dans une histoire d’amour et de
périple en mer, au contact de personnages attachants et à travers des
contrées lointaines aux splendeurs dépaysantes…
Présentation de la couverture
Il s’agit d’un paysage de Bretagne avec en premier plan, un jeune loup. Le louveteau est natif de la Louverie de Lydia Verrier, dans le Perche.
Extrait
Ému, il l’étreint, applique un nouveau baiser sur ses lèvres.
Puis il relève la tête, regarde en direction de l’océan.
– Demain, nous reprenons la mer.
Repartir déjà ? Gaëlle a l’impression d’avoir à peine posé le pied. Ce voyage a d’ailleurs commencé à transformer sa façon de voir le monde. Il n’y a pas d’un côté les Blancs et de l’autre, ceux qui sont Noirs ou Jaunes...
Non, il y a ceux qui peuvent partir en mer et ceux qui ne peuvent pas. Car les uns restent entassés aux mêmes lieux, aliénés et dopés comme des fourmis sur un morceau de sucre, tandis que quelques autres – les affranchis, les hommes libres – se partagent le monde marin, c’est-à-dire l’essentiel de la planète : les deux-tiers.
Au moment du départ comme à celui de l’arrivée, vient s’affirmer cette rupture entre les deux mondes. Alors que l’univers marin est un espace silencieux, paisible, vivant sur des rythmes lents et en contact direct avec la fluidité des éléments... le domaine terrestre, par contraste, apparaît violent, agressif, tapageur. C’est le monde de la pierre et l’homme, à force de vouloir mater cette matière ingrate, finit par lui ressembler.
Toutefois, cette rupture entre les deux univers n’est totale, car l’homme de terre et de pierre, tournant un regard mélancolique vers l’horizon marin, rêve à des voyages au long cours, tandis que l’homme de la mer et des éléments fluides, lassé de ne voir que du bleu, se sent irrémédiablement attiré par les rivages et s’impatiente à l’idée de poser le pied sur la terre ferme.
Terre ferme... voilà bien un terme significatif : la terre ferme et l’océan ouvre...
– Larguez les amarres ! hèle la voix de Mano dans le porte-voix. Bordez la grand-voile !...
Puis la voix de Francis répète :
– Bordez la grand-voile !...
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Pour accompagner, cette chorale qui chante : "Partons la mer est belle"
C'est une chanson très triste... malgré les apparences !!!
Mot d’encouragement d’un académicien
C’est une heureuse idée, assurément, que de remettre en honneur et en actualité
les mythes gallo-romains. J’ai tenté, pour ma part, de le faire pour les mythes
grecs, avec mon roman Les Mémoires de Zeus. Je ne doute pas que vous ne
trouviez votre mode et votre manière de traiter ces vérités éternelles.
MAURICE DRUON
Secrétaire perpétuel à l’Académie française
Avis des lecteurs
Commentaire de ISHTAR (extrait)
J'adore la mythologie et je dois avouer que dans son roman, Emmanuelle Grün arrive à faire passer, que le héros de son histoire est la réincarnation vivante de Neptune et que Gaëlle serait Amphitrite... Ca passe sans problème; tellement l'histoire est prenante !
La description des paysages est magnifique.... (…)
C'est beau de croire en l'harmonie qui peut régner entre les hommes et les éléments; le bateau semble être une nef parfaite conçue pour soumettre les forces de la Nature à la Volonté humaine. (…)
Magnifique histoire pour qui n'a jamais rêvé de partir en direction du large et d'étirer en haute mer, la longue traîne du sillage pendant des jours et des jours, sans souci du demi-tour vers le point de départ.
Commentaire de PHILIPUM (extrait)
Une belle idée, d'écrire ce roman en se basant sur le mythe de Neptune ; ce que j'aime particulièrement, c'est cette ambiguité chez Mano : homme ou dieu ? Pas moyen de dire avec certitude, et on comprend que ce n'est pas cela qui compte finalement... J'ai aussi aimé la confrontation avec les "Titans", qui ont tué l'albatros et mourront à leur tour de leur bêtise.
On pourrait reprocher au style d'être un peu trop contrôlé, et c'est intéressant car le "contrôle", l'incapacité des hommes et femmes modernes à "lâcher la bride" et se laisser porter par la vie (tels des navires au grés des flots) est me semble-t-il l'un des thèmes principaux de l'oeuvre.
Commentaire de WOLAND (extrait)
L'histoire et les personnages sont sympathiques, l'idée de base, à savoir ressusciter les amours d'Amphitrite et de Poséidon dans celles du couple Gaëlle/Mano, est d'autant plus alléchante que l'ambiguïté est préservée jusqu'au bout. On sent un travail sincère, le désir de présenter une intrigue à la fois cohérente et merveilleuse.
Commentaire de BECDANLO (extrait)
Voilà, je viens de finir le livre d’Emmanuelle Grün. (…) Les aléas de la rentrée ont fait que j’ai mis plus d’un mois pour lire ce livre, autant dire que la durée du récit et la durée de lecture se sont presque rejoints pour ce grand périple des Iles Kerguelen jusqu’en Europe en longeant la cote Africaine. C’est long, c’est obsédant, c’est…titillant ! (…) J’ai lu, quelque part, que la forme d’écriture de la nouvelle serait de nature masculine : en quelques pages l’affaire doit être rondement menée, tandis que le roman serait de nature féminine, il faut des pages et des pages avant de parvenir à « la libération », au dénouement de l’intrigue. Le roman d’Emmanuelle est en ce sens profondément féminin et c’est très agréable. On partage les émois, les attentes, la perspicacité, les intuitions de l’héroïne : c’est tout l’art de l’auteur !
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