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Titre du blog : Panthéon du texte
Auteur : pantheondutexte
Date de création : 03-04-2011
 
posté le 12-09-2011 à 18:20:17

Par la force des brisants, nouveau roman mythologique

 


Fraîchement sorti des imprimeries (ce 12 septembre 2011) et prochainement accessible sur Internet, le dernier roman mythologique : Par la force des brisants, aborde le thème de la mer et des hommes qui vivent avec elle… Pour point de départ, une petite ville bretonne, mais qui restera anonyme, pour les nécessités de l’histoire.
Car on est aussi, n’oublions pas, dans le mythe. Or dans les mythes qui évoquent le monde maritime, une divinité paraît incontournable : Neptune, qui devient dans le récit de cette aventure, et comme on peut s’y attendre, le défenseur des Océans. Mais qu’en est-il alors d’Amphitrite ?

 

 

 

 

Il y a ce que raconte le livre et l’histoire du livre lui-même. Nul ne pourrait se l’imaginer, ce roman mythologique a déjà eu un parcours rocambolesque avant sa parution ! … se promenant d’une maison d’édition à l’autre et… semant quelques troubles au passage. Inutile de détailler les affaires puisque, de toute façon, c’est le contenu du récit qui compte. Mais qu’on ne se méprenne pas sur le genre de roman que cela donne : il ne s’agit ni d’un conte de fée, ni d’un Manga : le roman mythologique parle du temps présent, permettant à la fois un récit et une étude critique des comportements de notre époque.  

Avant de connaître sa version définitive (en papier), le livre a  eu une première version numérique, pendant plusieurs années, sur le site : Alexandrie.online, sous le titre : Secrète Amphictyonie. Près de 200 lecteurs ont lu l’ouvrage et les commentaires de certains d’entre eux, ont nettement facilité une nouvelle version (plus réduite) de l’histoire. Il s’avère aussi que le livre a su trouver ses lecteurs et il serait presque souhaitable, à présent, d’espérer l’inverse, afin que celui qui pourrait se passionner pour le « roman mythologique », ne passe pas à côté d’une si belle occasion…

Le livre paraîtra dans les librairies françaises fin Novembre, début Décembre 2011. Son prix est de 19 €.

 

 

 

 

 

 

Détails sur le livre

 

 

Présentation du texte


Gaëlle, qui a perdu son mari et son fils de huit ans dans un naufrage,revient dix ans plus tard dans la petite ville bretonne de sa jeunesse, qui fut aussi le lieu de départ de la tragédie passée. Là, elle retrouve son amie Julie, mais aussi Mano, capitaine de navire au long cours et vieux célibataire endurci, qui autrefois la courtisait et désirait l'épouser. Or,pour une raison mystérieuse, Julie cherche à éloigner Mano de Gaëlle. Cette dernière finit par comprendre qu'on lui cache une vérité importante... De plus, dans toute la région, elle semble bien être la seule à ne pas savoir...



Présentation de l’auteur

A la croisée de ses différents parcours de professeur
de Français Langue Étrangère, d’aventurière et de
passionnée d’histoire de la civilisation gréco-
romaine, Emmanuelle Grün, née à Paris en1966,
nous conduit avec sa plume, vers un genre
romanesque jusque-là inédit. Par la force des brisants,
commence comme un roman ordinaire, mais récit et
personnages évoluent vers une dimension inattendue
qui bouleverse les certitudes et remet les réalités présentes en cause.
Adaptation réactualisée du mythe de Neptune et Amphitrite, ce roman
mythologique nous entraîne aussi dans une histoire d’amour et de
périple en mer, au contact de personnages attachants et à travers des
contrées lointaines aux splendeurs dépaysantes…   
 

Présentation de la couverture

Il s’agit d’un paysage de Bretagne avec en premier plan, un jeune loup. Le louveteau est natif de la Louverie de Lydia Verrier, dans le Perche.


Extrait

Ému, il l’étreint, applique un nouveau baiser sur ses lèvres.
    Puis il relève la tête, regarde en direction de l’océan.
– Demain, nous reprenons la mer.
    Repartir déjà ? Gaëlle a l’impression d’avoir à peine posé le pied. Ce voyage a d’ailleurs commencé à transformer sa façon de voir le monde. Il n’y a pas d’un côté les Blancs et de l’autre, ceux qui sont Noirs ou Jaunes...
    Non, il y a ceux qui peuvent partir en mer et ceux qui ne peuvent pas. Car les uns restent entassés aux mêmes lieux, aliénés et dopés comme des fourmis sur un morceau de sucre, tandis que quelques autres – les affranchis, les hommes libres – se partagent le monde marin, c’est-à-dire l’essentiel de la planète : les deux-tiers.
    Au moment du départ comme à celui de l’arrivée, vient s’affirmer cette rupture entre les deux mondes. Alors que l’univers marin est un espace silencieux, paisible, vivant sur des rythmes lents et en contact direct avec la fluidité des éléments... le domaine terrestre, par contraste, apparaît violent, agressif, tapageur. C’est le monde de la pierre et l’homme, à force de vouloir mater cette matière ingrate, finit par lui ressembler.
    Toutefois, cette rupture entre les deux univers n’est totale, car l’homme de terre et de pierre, tournant un regard mélancolique vers l’horizon marin, rêve à des voyages au long cours, tandis que l’homme de la mer et des éléments fluides, lassé de ne voir que du bleu, se sent irrémédiablement attiré par les rivages et s’impatiente à l’idée de poser le pied sur la terre ferme.
    Terre ferme... voilà bien un terme significatif : la terre ferme et l’océan ouvre...
– Larguez les amarres ! hèle la voix de Mano dans le porte-voix. Bordez la grand-voile !...
    Puis la voix de Francis répète :
– Bordez la grand-voile !...

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Pour accompagner,  cette chorale qui chante : "Partons la mer est belle"

 

     C'est une chanson très triste... malgré les apparences !!!

 

 

Mot d’encouragement d’un académicien

C’est une heureuse idée, assurément, que de remettre en honneur et en actualité
les mythes gallo-romains. J’ai tenté, pour ma part, de le faire pour les mythes
grecs, avec mon roman Les Mémoires de Zeus. Je ne doute pas que vous ne
trouviez votre mode et votre manière de traiter ces vérités éternelles.
MAURICE DRUON
Secrétaire perpétuel à l’Académie française



Avis des lecteurs

Commentaire de ISHTAR (extrait)
J'adore la mythologie et je dois avouer que dans son roman, Emmanuelle Grün arrive à faire passer, que le héros de son histoire est la réincarnation vivante de Neptune et que Gaëlle serait Amphitrite... Ca passe sans problème; tellement l'histoire est prenante ! 
La description des paysages est magnifique.... (…)
C'est beau de croire en l'harmonie qui peut régner entre les hommes et les éléments; le bateau semble être une nef parfaite conçue pour soumettre les forces de la Nature à la Volonté humaine. (…) 
Magnifique histoire pour qui n'a jamais rêvé de partir en direction du large et d'étirer en haute mer, la longue traîne du sillage pendant des jours et des jours, sans souci du demi-tour vers le point de départ.


Commentaire de PHILIPUM (extrait)
Une belle idée, d'écrire ce roman en se basant sur le mythe de Neptune ; ce que j'aime particulièrement, c'est cette ambiguité chez Mano : homme ou dieu ? Pas moyen de dire avec certitude, et on comprend que ce n'est pas cela qui compte finalement... J'ai aussi aimé la confrontation avec les "Titans", qui ont tué l'albatros et mourront à leur tour de leur bêtise. 


On pourrait reprocher au style d'être un peu trop contrôlé, et c'est intéressant car le "contrôle", l'incapacité des hommes et femmes modernes à "lâcher la bride" et se laisser porter par la vie (tels des navires au grés des flots) est me semble-t-il l'un des thèmes principaux de l'oeuvre.

 Commentaire de WOLAND (extrait)

L'histoire et les personnages sont sympathiques, l'idée de base, à savoir ressusciter les amours d'Amphitrite et de Poséidon dans celles du couple Gaëlle/Mano, est d'autant plus alléchante que l'ambiguïté est préservée jusqu'au bout. On sent un travail sincère, le désir de présenter une intrigue à la fois cohérente et merveilleuse.





Commentaire de BECDANLO (extrait)
Voilà, je viens de finir le livre d’Emmanuelle Grün. (…) Les aléas de la rentrée ont fait que j’ai mis plus d’un mois pour lire ce livre, autant dire que la durée du récit et la durée de lecture se sont presque rejoints pour ce grand périple des Iles Kerguelen jusqu’en Europe en longeant la cote Africaine. C’est long, c’est obsédant, c’est…titillant ! (…) J’ai lu, quelque part, que la forme d’écriture de la nouvelle serait de nature masculine : en quelques pages l’affaire doit être rondement menée, tandis que le roman serait de nature féminine, il faut des pages et des pages avant de parvenir à « la libération », au dénouement de l’intrigue. Le roman d’Emmanuelle est en ce sens profondément féminin et c’est très agréable. On partage les émois, les attentes, la perspicacité, les intuitions de l’héroïne : c’est tout l’art de l’auteur !