Panthéon du texte

Un nouveau regard sur notre héritage antique avec des essais, des romans mythologiques qui réactualisent des mythes anciens et de multiples textes qui établissent un lien entre réalité contemporaine et passé antique.

posté le 04-04-2011 à 10:39:12

Des dieux avec leurs portables : un phénomène à étudier en classe.

Le mythe réactualisé, comme sujet d'étude et de travail scolaire pour une classe de 3ème.

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   Un des modèles de base : la bande dessinée de Nadja , Les Yeux d'Argos.

 

 

 

 

 

 

 

    Commentaire d'un élève :

« D'abord on a regardé le document. Il parlait d'un Dieu. Ce qui était drôle c'est que les dieux étaient dessinés avec des téléphones portables. Après on a essayé de comprendre pourquoi la fille avait disparu et pourquoi il y avait une vache; Il y avait eu une métamorphose. »

 

    Le mythe de Zeus et IO devient une pièce de théâtre moderne :

 

   (Cliquez sur la page pour lire)

 

 

   A propos d'ICARE

    

    Méthode du professeur : 

 « Je lis donc le texte suivant, une version assez longue du mythe . Les élèves prennent des traces de lecture, c'est à dire prennent des notes, des dessins, des schémas qui leur serviront ensuite à échanger autour du récit, à raconter à leur tour l'histoire qu'ils viennent d'entendre. »

 

 

    Et voici, cette fois-ci le mythe transformé en fait divers

 

 

 

 

 

 

  " Inspector Clouseau Theme " Henri MANCINI

 


 
 
posté le 04-04-2011 à 17:21:13

Un petit test choc qui surprendra vos amis

 Un petit test choc qui surprendra vos amis
 
 

 
Lisez les extraits suivants et dites à quel(s) événement(s) ils se rapportent
 
 
1 - Le manque de fermiers et les difficultés de la situation actuelle ont diminué les revenus et fait baisser en conséquence le prix d’achat.
 
2 - La priorité est de vérifier les finances publiques : tout le monde sait qu’elles sont en mauvais état.
 
3 - ( Apropos d’un fleuve) :« même les champs qu’il ne traverse pas en temps ordinaire sont inondés par les eaux qui ont fait intrusion (...) Même les maisons qui sont hors d’atteinte n’échappent pas à la catastrophe (...) En plus des dégâts matériels, on déplore des morts.
 
4 - Qu’est-ce que le bien ? On l’a oublié : aucune honte à avoir si le profit est à la clef.
 
5 - Les proportions prises par le procès, le report d’audience qui augmentait  l’impatience et les rumeurs, la curiosité excitée naturellement par un grave scandale qui défraie la chronique...
 
6 - Que d’objets nous achetons parce que d’autres les ont achetés, parce qu’on les voit chez tout le monde ou presque !
 
7 -  C’est absurde de glorifier et de magnifier les autres en manquant à la décence et en se faisant soi-même critiquer - tout comme, dans les jeux les arbitres véreux - et ceux qui, pour avoir des voix, accordent à d’autres des fonctions publiques, des couronnes et des honneurs immérités.
 
8 - Craint-on la transformation ? Mais sans transformation que peut-il se produire ? (...)Peux-tu te nourrir si les aliments ne subissent aucune transformation ?
 
9 - D’une manière générale, les fermiers ne s’intéressent plus au remboursement de leurs dettes puisqu’ils n’ont plus l’espoir de s’acquitter un jour.
 
10 - Autrefois,la médecine consistait à connaître un petit nombre de plantes qui permettaient d’étancher le sang et de cicatriser les plaies ; ensuite, elle a progressivement atteint cette extraordinaire complexité. Quoi d’étonnant ? Elle avait moins à faire quand les corps étaient fermes et résistants et la nourriture, facile à digérer, vierge des artifices inventés par la volupté.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 Réponses un  peu plus bas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
L’événement concerné est l’effondrement de l’empire romain, vers le IIIe siècle ap. JC. 
 
Tous les auteurs des extraits cités ont été les témoins de cette période de déclin qui a conduit à la disparition de l’Empire romain.
 

1 -  Pline (IIe s.) ;  2 - Trajan (à Pline); 3 - Pline ; 4 - Sénèque (Ier s.) ; 5 - Pline ; 6 - Sénèque ; 7 - Plutarque (Ier/IIe s.); 8 - Marc-Aurèle (IIe s.) ; 9 - Pline ; 10 - Sénèque.

 

 

 


 
 
posté le 10-04-2011 à 21:04:56

A Allonnes (72), une expo qui se moque de nous !

A Allonnes (72), une expo qui se moque de nous !

 

 


   Des archéologues suisses ont eu l’idée d’une expo pas du tout ordinaire : un musée du XXIème siècle mais vu dans le futur ! Sitôt la porte poussée, nous voilà projetés 2000 ans plus tard avec nos objets du quotidien, mais pas tous, car le papier et le plastique ont disparu. Les objets du XXIème siècle sont bien sûr en piteux états : cassés, tordus, décolorés, avec encore des traces de terre. Vient ensuite le moment de les interpréter et là ça devient tordant : le plus insignifiant des objets se transforme en un trésor inestimable ou en un objet de rituel religieux et en plus, on a l’archéologue qui est là, pour justifier le sérieux du point de vue.


   Une manière de mieux réfléchir sur notre façon d’interpréter l’Antiquité et il y a de quoi ! L’exposition qui s’appelait « Futur antérieur » s’est terminée il y a peu de temps,  mais  voici  une visite virtuelle en vidéo  tout à fait  sidérante !

 

 

 


 

 

 


 
 
posté le 11-04-2011 à 01:19:39

Le roman mythologique étudié comme un sujet littéraire

Le roman mythologique étudié comme un sujet littéraire

 

 

 


    L’auteur de cette étude (restée anonyme) prend pour exemple un  écrivain : Sylvie Germain et intitule sa recherche :
 
    L’écriture mythologique de Sylvie Germain: anachronisme ou innovation poétique ?

   Cette étude aborde plusieurs points qui me semblent vraiment intéressants. Enfin, de la vraie clairvoyance et non pas de l’étalage culturel, comme on voit souvent en littérature !

 

    Premier point -  L’auteur de l’étude commence par toucher à un sujet tabou : comme nous avons tendance à ne voir la littérature que par le petit bout de la lorgnette, nous croyons pouvoir lire tout et n’importe quoi, mais c’est faux ! Nous ne sommes donc pas dans le meilleur des mondes des libertés d’expression, mais à une époque où la littérature est dominée par des styles et des modes qui la restreignent considérablement.

 


    La littérature à laquelle nous sommes habitués est  fondamentalement        « repliée sur elle-même ». L’auteur en donne  les  différentes       caractéristiques :  


          Ce repli sur soi-même fondamental serait accompagné par d’autres caractéristiques, attribuées en général au concept problématique du «postmoderne»: usage de formes brèves (nouvelles plutôt que romans); ironie, humour, cynisme; jeu permanent ; omniprésence obligatoire du «second degré» qui empêche le lecteur de s’identifier véritablement à un personnage quelconque; technique du collage permettant de lier un grand nombre d’éléments hétérogènes (des textes publicitaires qui voisinent avec des citations de classiques, des études sociologiques qui débouchent sur des poèmes) ; esthétique du chaos, de l’inachevé, du fragmentaire où les différentes citations et procédés s’entrechoquent librement ; relativisme idéologique qui suppose l’équivalence de toutes les valeurs ; dépréciation assez radicale de l’homme, de la raison, du langage, etc. Bref, l’idée d’un auteur « touche-à-tout » tantôt pessimiste tantôt joyeux qui s’amuse avec légèreté du monde absurde qui l’environne.

 

   Deuxième point –  Étant donné qu’on n’a pas conscience de tout ce qui formate la littérature d’aujourd’hui, très peu de personnes savent faire la différence entre une littérature de notre époque et une littérature qui ne le serait pas – et qui pourrait donc être une innovation ! Si, par le plus grand des hasards, un journaliste ou un éditeur tombe sur un exemple littéraire qui échappe aux standards actuels, va-t-il crier : « Eurêka ! Voilà du jamais lu ! Un vrai livre avant-gardiste ! »  Hélas, sans doute pas, puisque selon lui, rien ne limite ou délimite la littérature du XXIème siècle. Aussi, en ce qui concerne le roman mythologique, qui n’est pas un modèle de littérature de notre époque (l’auteur le précise !), on va simplement essayer de lui trouver une nouvelle catégorie, comme s’il s’agissait simplement d’inventer de nouveaux tiroirs pour ranger ce qui reste inclassable. Mais comme le laisse entendre l’auteur de l’étude, cela donne une tendance à ranger n’importe comment et sous n’importe quelles étiquettes. Voilà ce qu’elle nous dit    encore :  


    Dans leur volonté de classer les textes de ce genre, les critiques ne lésinent pas sur les adjectifs, parlant successivement de «romans mystiques », «romans baroques», «romans bibliques», «romans sacrés», «romans fantastiques», «romans oniriques», «romans de l’imaginaire», «romans cruels», «romans sombres», «romans magiques», etc. Curieusement, il manque l’adjectif auquel je me serais attendue le plus, à savoir «roman mythologique».

   Troisième et dernier point – Enfin, l’auteur nous fait bien comprendre que le roman mythologique n’est pas seulement un roman qui raconte des mythes et qu’il y a là – pour qui veut bien se pencher avec un peu de sérieux sur le texte – un véritable bouleversement des bases de la forme romanesque.


   Au sujet du roman mythologique, voilà des définitions qu’elle nous                propose :

 
   Le roman mythologique n’est pas un mythe à proprement parler, mais un récit polysémique générant et admettant également uneexplication mythique. 

   Un roman mythologique doit non seulement comporter des allusions aux mythes sur le plan thématique (donc citer en quelque sorte passivement des mythes déjà existants), mais il doit être, lui-même, doté d’une structure particulière et d’une fonction mythopoïétique (donc être susceptible de générer activement des significations mythologiques).


Cette étude littéraire qui pose enfin un vrai regard lucide sur la littérature (et le roman mythologique) peut être lue dans son ensemble sur : http://romanistika.ff.cuni.cz/fr/vyucujici/berankova/Ecriture%20mythologique.htm#_ftnref14


    En ce qui concerne ma définition du    « roman mythologique contemporain », voir à la page 1 de panthéon du texte.

 

 


 
 
posté le 11-04-2011 à 09:30:58

Quand les dieux se prennent pour des hommes

               Quand les dieux se prennent pour des hommes

 

 

                                                           gif anim� theatre016.gif

    Ce titre est celui d’une pièce de théâtre qui a choisi,d’une manière assez habile, de jouer sur les règles du théâtre classique. Un théâtre dans le théâtre et des dieux qui deviennent comédiens, au lieu de l’inverse. Le résultat est plutôt rigolo.  

 

 


 
 
 

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