Panthéon du texte

Savoir, c'est se souvenir

ARISTOTE 

    Un clin d'œil nouveau et différent sur l’époque antique.

   Des mythes réactualisés.

   Un passé et un présent qui s'entrechoquent.

   Des textes avec un style inhabituel.

   Un nouveau genre romanesque : le roman mythologique contemporain.

Et ainsi même, un nouveau regard sur le monde d'aujourd'hui... 

 Ici, Avallon

Le roman mythologique montre comment les Grecs ou les Romains pouvaient voir leurs mythes. En appartenant au temps présent, les mythes redeviennent vivants, alors qu'ils n'ont aucun sens et sont comme morts si on les laisse dans une littérature du passé.

Comment prendre le fait qu'il y ait des dieux qui – sous d'autres patronymes que les noms qui les ont rendus célèbres – prennent le métro, s'assoient à la terrasse d'un café de Paris ou font leurs courses dans un hypermarché ? Ici, le terme " héros " retrouve son sens originel, à savoir que le terme devient totalement synonyme de "demi-dieu". La "divinisation" de personnages doit être interprétée également dans un sens ancien. Il s'agit avant tout de rendre compte d'une universalité qui existe chez l'homme, ce qui lui permet d'agir sur les problèmes fondamentaux. Par exemple, sans  une vision universelle de notre environnement, il serait impossible de voir ce que serait le danger du réchauffement climatique, ou le risque, pour certaines espèces animales, de disparaître dans le futur. En fin de compte,  à travers le mythe, s'exprime un éloge de la nature humaine, ce qui est aussi déjà un petit pas vers les valeurs humanistes qui ont été développées au cours de la Renaissance.  

Dans l'Odyssée, le héros Ulysse est lui-même une incarnation de Mercure et Télémaque, le fils qu'il a avec Pénélope,  a été associé au dieu Pan. Le lecteur, à l'époque d'Homère, déjà habitué à cette culture de la "métamorphose", n'a nullement besoin d'explications détaillées pour comprendre le sens du texte. Le seul terme de " héros ", disait l'essentiel et, ensuite, ce sont des détails se rapportant à l'histoire du personnage, qui permettaient d'identifier le dieu. 

Dans le passé, on croyait communément que les dieux pouvaient prendre forme humaine et se cacher parmi le commun des mortels, d'où les multiples caractéristiques qui devaient servir à les repérer. Ces dieux se retrouvaient secrètement entre eux et formaient ce qu'on appelait une hétairie. Ils pouvaient  avoir une influence sans avoir à révéler leur identité et pouvaient même exercer un pouvoir politique occulte. 

  Les dieux antiques n'imposaient pas aux "mortels" des croyances et des dogmes particuliers. Il importait peu que les hommes les reconnaissent comme tels. Un dieu faisait toutefois exception à la règle en " se révélant au grand jour ". Il s'agissait de Dionysos. " Parce qu'il est fou ", pensait-on alors. Mais bien que fou, il était vivement recommandé de croire en Dionysos, sinon l'impie pouvait être châtié par le dieu qui le frappait d'une schizophrénie meurtrière.

Les dieux n'étaient pas nécessairement haut placés dans la hiérarchie et donc ils n'étaient pas forcément des notables. A la plus haute échelle de la civilisation, on peut s'attendre à y voir éventuellement Apollon. Mais certains dieux, très proches de la nature, préféraient vivre plus ou moins comme des ermites, un peu à l'écart du monde civilisé.

D'autre part, le rôle de ces divinités était aussi de donner des leçons d'humilité aux hommes. Pour cette raison, ils pouvaient revêtir les habits de personnages misérables et même passer pour de simples mendiants. Le cas le plus connu est celui de la déesse Athéna, mais en même temps, il était usuel de croire que chaque dieu, à un moment de son existence terrestre, avait connu des conditions de vie misérables. 

Du manière générale, en tant qu'humains, ces divinités (ou demi-dieux) du passé n'étaient pas au-dessus des lois et se mélangeaient à la population, à tel point que les philosophes recommandaient aux habitants des cités de faire attention si jamais dans la rue ils bousculaient une personne, au cas où l'individu bousculé serait un dieu !

En dernier point, le roman mythologique nous rappelle que la civilisation gréco-romaine, qui s'est propagée aux premiers millénaires de notre histoire est non seulement une part importante du passé de l'Europe, mais aussi la partie profonde de ses racines – qui plonge jusqu'à la préhistoire – et ce qui lui a permis, à partir de la Renaissance, d'évoluer vers la modernité.

 L'époque du Moyen-Âge, qui succède à la période antique, a elle-même préservé une partie de ces croyances . Les célèbres princes "charmants"des contes de fées, à l'origine, n'avaient nullement des allures falotes de gendre idéal, beau et gentil. Cette différence d'interprétation tient déjà à une méprise par rapport au sens du mot " charmant " qui, à l'époque signifiait que les princes étaient  porteurs de "charmes", c'est-à-dire dans un sens ancien, de "magie" tels, justement, des demi-dieux.

Présentation des chapitres

I – Il était une fois le Chaos originel - Le récit fondateur - Le Chaos originel d’un continent à l’autre - Énigmes et splendeurs oubliées des débuts de l’histoire à travers le monde.
II – Connaissances des sages et prouesses des savants - Les débuts de l’astronomie  -Les premiers pas de la physique - l’aube des mathématiques -Et la médecine fut… - Quand a-t-on découvert l’Amérique ?
III – Aspects et singularités d’un matérialisme oublié - Meubles et accessoires dans les rituels du quotidien -Techniques et mécaniques -Inventions extraordinaires et énigmatiques -Les dédales de l’eau -Ciel, mer et terre - Inventions incroyables en d’autres horizons.
IV– Le bien et le mal, éthique antique - Aux origines du bien et du mal : un texte qui raconte comment on expliquait la morale dans l’antiquité gréco-romaine. - On dit que… des préjugés sur les mœurs grecques et romaines revus et corrigés. - Les Sept Sages.
V – Une religion sous silence - Les particularités d’une religion oubliée : à quoi croyait-on chez les Grecs et les Romains et comment ces croyances ont évolué ? - Qu’est-ce qui a changé ? : Les héritages gréco-romain et celtique dans les croyances et religions actuelles.

 PRESENTATION de : SILENCES ET NON DITS DE L'HISTOIRE ANTIQUE

Genre : Histoire antique    Parution : 2008

     Jamais nos livres d’école nous ont appris qu’au cœur de la Rome antique s’élevaient des immeubles aux baies vitrées et qu’on connaissait déjà le chauffage central, le tout-à-l’égout et les automates. Même silence sur la pratique d’une chirurgie avec anesthésie et les chiffres d’une espérance de vie plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Silence également sur les thèses héliocentriques, les premières conquêtes des airs et les théories sur l’existence d’un Nouveau Continent. Silence encore, sur les débuts épiques d’une démocratie qui fut, en réalité,
très égalitaire au point d’interdire la contrainte par corps. Silence enfin sur une éthique ancienne qui raconte le Chaos et sur des cultes passés qui, en fait, n’ont jamais été remplacés par une nouvelle religion monothéisme, car le changement
fut ailleurs…  
Il est permis de violer l’histoire à condition de lui faire un enfant, ironisait Alexandre Dumas. Victime d’une forme très moderne de révisionnisme, l’histoire gréco-romaine devient à la fois absurde et insipide. Derrière cela, une dangereuse remise en causes des acquis de la Renaissance qui ont pourtant fait sortir l’Europe des tourments du Moyen-Âge. Sorte de miroir trouble qui révèle les travers de notre époque, notre passé antique, loin de déranger seulement un point de vue religieux, remet aussi en question une position scientifique, une approche philosophique, ainsi que des opinions historiques ou un point de vue social. Aussi, plus que jamais est-il urgent de redécouvrir nos racines gréco-romaines et d’une manière plus générale,
ce que fut de cette mystérieuse période de l’Antiquité au cours de ces trois millénaires qui amorcent la longue marche de l’histoire de l’humanité.

  PRESENTATION de :  EUROPE MON AMOUR
Genre : Roman mythologique. Parution : 2010

Le roman mythologique contemporain est un genre atypique et inédit jusque-là.
On part d'un décor réel planté dans l'ordinaire d'un quotidien, mais le récit se transforme progressivement en un mythe où apparaissent des héros et dieux déjà rendus célèbres par la mythologie gréco-romaine.
Dans Europe, mon Amour, Mademoiselle Spartanikès quitte Athènes, sa ville natale, pour travailler dans une université parisienne, comme assistante de Monsieur Germont, un professeur de linguistique qui est aussi chercheur. On apprend bien vite que sa motivation du départ en dissimule une autre, mais la jeune femme va se heurter à la conscience professionnelle de son mentor.
Cependant, l’apparition d’un taureau blanc, une succession de faits-divers et la survenue de Monsieur Castillon dans une Limousine, va progressivement faire basculer l’ordinaire d’une situation en une épopée ahurissante, ou amour et destinée deviennent objets de questionnement.     
Europe, mon Amour propose une version moderne du mythe d’Europe. Une manière aussi de découvrir le monde d’aujourd’hui sous un angle inattendu.

    

 PRESENTATION de :  PAR LA FORCE DES BRISANTS
Genre : Roman mythologique. Parution : 2011

 (Nouvelle Version de "Secrète Amphictyonie", publiée jusqu'en 2010 sur le site : Alexandrie.org)

 Gaëlle, qui a perdu son mari et son fils de huit ans dans un naufrage,revient dix ans plus tard dans la petite ville bretonne de sa jeunesse et qui fut aussi le lieu de départ de la tragédie passée. Là, elle retrouve son amie Julie, mais aussi Mano, capitaine de navire au long cours et vieux célibataire endurci, qui autrefois la courtisait et désirait l'épouser. Or,pour une raison mystérieuse, Julie cherche à éloigner Mano de Gaëlle. Cette dernière finit par comprendre qu'on lui cache une vérité importante... De plus, dans toute la région, elle semble bien être la seule à ne pas savoir...

PRESENTATION de : SIGNAL FORT

Genre : Roman mythologique. Edition Nouvelle Version :  Edition de l'Onde, 2012 (Sortie  Mars 2012  dans les librairies en France)

Flo est une jeune étudiante issue d’un milieu conformiste, mais son rêve obnubilant de devenir une grande journaliste, la met déjà en péril.
La situation se complique lorsque, avec son ami Colin, elle s’invente un engagement politique dans le but d’accéder aux locaux d’un petit syndicat, afin d’utiliser un matériel informatique qui leur fait défaut.
À la tête de ce syndicat, trois leaders charismatiques qui ambitionnent de lancer un mouvement. Mais le bouleversement sera ailleurs, pour la jeune Flo, qui succombera au charme d’un des leaders, un Corse, dont les prises de position, par ailleurs, inquiètent grand nombre de militants.

 NDA : Le roman mythologique étant une innovation littéraire, la plupart d'entre eux connaissent une première version en tirage  limité et soumis à l'avis des lecteurs.  

 Cliquez sur les images pour agrandir

   Une vieille légende hindoue très connue et populaire donne une définition des dieux très allégorique, la voici :
 

   Il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brâhma, le maître des dieux décida de leur ôter provisoirement le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
 
   Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre ».  Mais Brâhma répondit : « Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et trouvera ».
 
   Alors les dieux répliquèrent : « Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans ». Mais Brâhma répondit à nouveau : « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans et il est certain qu’un jour il la trouvera et la remontera à la surface.
 
   Les dieux firent une nouvelle suggestion : « Transportons-la sur une planète au fin fond de l’univers. »Mais là encore Brahma leur dit : « Non, car un jour l’homme s’élèvera dans les airs et explorera l’espace infini. »
 
   Alors, les dieux mineurs conclurent : « Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre, dans la mer ou dans le ciel d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour.
 
   Alors Brahma dit : « Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais chercher. »
 
   Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.